Les métiers de l’assurance : travailler dans les assurances en 2022

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S’il y a un secteur qui ne connait pas la crise, c’est bien l’assurance. Conseillers, courtiers, agents généraux… ce sont en effet plus de 350.000 personnes qui travaillent dans ce secteur en France. Selon la FFA, le secteur recrute plus de 15.5000 personnes par an. Dans le contexte des difficultés économiques actuelles, les métiers de l’assurance peuvent s’avérer être une bonne opportunité. Focus sur les métiers de l’assurance.

Quels sont les métiers de l’assurance ?

Poids des métiers de l’assurance en terme d’emploi

Le secteur de l’assurance représente plus de 350.000 emplois. On compte ainsi parmi ces emplois :

  • 147.400 salariés dans sociétés d’assurance ;
  • 12.000 agents généraux ;
  • 25.000 collaborateurs d’agents généraux ;
  • 24.000 courtiers ;
  • 20.000 collaborateurs de coutiers ;
  • 85.000 salariés de mutuelles ;
  • 40.000 salariés des instituts de prévoyance.

A ces effectifs, il convient de comptabiliser également les métiers de l’expertise. Mais surtout, les dizaines de milliers de personnes effectuant une activité d’assurance dans des établissements bancaires. On estime ainsi le nombre d’emplois dans ces catégories à 35.000.

L’âge moyen des salariés d’assurance est de 42 ans. Le taux de cadre est élevé, car il atteint 48%. Cela signifie que près d’un salarié sur deux a un statut de cadre. Précisons également que l’assurance est un milieu qui compte une féminisation importante. En effet, 60% du personnel de l’assurance est une femme. De plus, malgré un contexte économique défavorable, l’assurance continuera à recruter activement dans les prochaines années.  Cela pour faire face aux nombreux départs en retraite.

L’assurance présente de nombreux métiers très différents : métiers de conception et d’adaptation de produits, métiers de distribution ou métiers de la gestion des contrats. Nous allons voir ci-dessous certains de ces métiers.

Les métiers de l’assurance : Actuaire

Le terme actuaire provient du latin actuarius. Initialement, il désigne un scribe chargé d’enregistrer des actes. Progressivement, le terme est repris par le monde de la finance en Angleterre. Son sens évolue à partir de ce moment-là. Ainsi, au XIXème siècle, on le retrouve dans la langue française dans son sens actuel. On entend désormais par actuaire le professionnel chargé de déterminer le montant des primes ou cotisation d’assurances.

Pour cela, il estime l’impact financier d’un risque à l’aide de calculs de probabilités. Son rôle est donc central dans une compagnie d’assurance. En effet, il peut modifier ou créer de nouveaux contrats d’assurance. De plus, il définit les tarifs pour chaque type de contrat. Mais attention, l’actuaire n’est pas un « devin ». Son travail s’appuie sur des données mathématiques, des statistiques et sur la loi des grands nombre. A partir de ces données, il élabore des simulations et établit les tarifications. Il chiffre les risques et évalue leur probabilité ainsi que leur coût. Ses connaissances étant précieuses, il offre ses conseils et son assistance technique aux professionnels chargés de commercialiser des contrats d’assurance. Mais on retrouve des actuaires également dans le milieu bancaire.

Les actuaires sont ainsi des professionnels de l’évaluation, de la modélisation et de la gestion des risques. Leur travail a une dimension économique, assurantielle, financière et sociale. Tous les actuaires ont en commun une formation de haut niveau avec un socle en mathématiques et statistiques. Sous cette définition se cachent cependant de nombreux métiers dans divers secteurs d’activités.

En effet, un actuaire peut être consultant, analyste, responsable produit, chercheur ou encore dirigeant.

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FORMATION DDA

Comment faire pour devenir actuaire ?

Le parcours pour devenir actuaire s’avère être très sélectif. Avant tout, seules huit formations initiales sont reconnues par l’Institut des actuaires. Après avoir soutenu un mémoire devant un jury, ces formations permettent d’accéder au statut d’Actuaire Associé. Nous vous présentons ci-dessous les différentes formations possibles.

Collège des ingénieurs (CDI)

Le titre s’obtient après avoir été titulaire d’un diplôme d’ingénieur ou un doctorat scientifique. En moyenne, entre 1 et 5 personnes sortent diplômées chaque année. Notons également que deux sessions de soutenance sont possibles. D’une part fin septembre pour les sessions de janvier, et d’autre part fin mars pour les sessions de septembre.

Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique (ENSAE)

Situé à Palaiseau, cet établissement compte en moyenne une quarantaines d’actuaires diplômés chaque année. L’obtention du titre d’actuaire peut s’obtenir de deux façons : par concours ou sur titre. Ainsi, l’obtention par concours est réservée aux étudiants de classes préparatoires scientifiques. Tandis que l’obtention sur titre est réservée aux titulaires d’un Bac +4 scientifique ou d’un diplôme d’ingénieur. La soutenance a lieu chaque année au mois d’octobre.

Ecole supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC)

La branche de l’Essec située à Cergy-Pontoise accueille en effet une filière Actuariat. En cela, deux sessions de soutenance y sont organisées, en décembre et en juin. Le titre d’actuaire peut s’obtenir, à l’instar de l’Ensae, sur titre ou sur concours.

L’Euro-Institut d’Actuariat de l’université de Brest (Euria)

En effet, l’institut de Bretagne Occidentale à Brest a ouvert depuis quelques années son « euro-institut » d’actuariat. Le concours est ouvert pour les étudiants de niveau Bac +2. Sont également admis sur titre les élèves ayant validé une licence de mathématiques. Les élèves de première ou deuxième année provenant d’un Master d’actuariat ou mathématique sont admissibles. A l’université de Brest, la soutenance des mémoires a lieu au mois de septembre.

L’Institut de Science Financière et d’Assurance (IFSA)

L’IFSA se situe au sein de l’université Claude Bernard à Lyon. Y sont admissibles sur concours les étudiants de classes préparatoires scientifique ou de 1er cycle scientifique. Sur titres, les titulaires d’une licence scientifique sont admissibles. L’établissement qui organise ses sessions de soutenance en septembre permet à 80 élèves en moyenne de devenir actuaires.

Institut des Statistiques de l’Université de Paris (ISUP)

L’ISUP est une branche de l’université de la Sorbonne. Il recrute des élèves à partir du niveau L2, sous réserve de satisfaction d’un jury d’admission. Comme pour l’IFSA, les sessions de soutenance se déroulent en septembre.

Université de Strasbourg

L’admission à l’UFR de mathématiques et d’informatique se fait principalement sur concours. Le concours est ouvert aux étudiants titulaire d’une L2 et ceux issus des classes préparatoires.

Université de Paris Dauphine

Les études d’actuariat sont également possibles au sein de l’université Paris Dauphine. Celles-ci se déroulent au département MIDO (Mathématiques et Informatique de la Décision et des Organisations). L’admission est possible sur dossier pour les titulaires du diplôme de 1ère année du Master Mido. Cependant, les titulaires de formation équivalente  peuvent y accéder. A Dauphine, les sessions de soutenance ont lieu au mois de septembre.

Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif des formations disponibles en France pour devenir actuaire.

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Infographie de l’Institut des actuaires

Les métiers de l’assurance : Agent général d’assurance

Le réseau des agents généraux est très bien étoffé. En effet, au 31 décembre 2018, on recensait 11.364 agents généraux d’assurance en France. Soit environ un agent général pour 5.000 habitants. Répartis sur 13.500 points de vente, leur chiffre d’’affaires annuel moyen est estimé à environ 317.500 €. Ce qui en fait un des métiers de l’assurance des plus rentables. Soulignons également que la profession est majoritairement masculine. En effet, 83% des courtiers sont des hommes.

L’agent général d’assurance est un intermédiaire en assurance. C’est un professionnel indépendant qui peut être une personne physique ou morale. Cependant, il est dans tous les cas titulaire d’un mandat délivré par une compagnie d’assurance. Les agents généraux sont rémunérés sous forme de commission. Aussi, certains agents généraux s’associent entre eux au sein de sociétés en participation.

A la signature de son traité de nomination, l’agent général achète une agence. C’est lui qui organise commercialement son agence, manage ses salariés et développe le portefeuille librement. Bien sûr en accord avec son mandat et la stratégie de l’entreprise mandante. Bien qu’indépendant, sa mandante l’assiste dans la gestion et la commercialisation des contrats. Il peut être amené à régler lui-même certains sinistres ne dépassant pas un montant déterminé.

Les agents généraux peuvent travailler avec plusieurs entreprises mandantes. Or, ce cas de figure est rare aujourd’hui. En effet, la plupart des mandats sont exclusifs. Cependant, l’agent général peut prendre le statut de courtier si son mandat l’y autorise. Il peut ainsi commercialiser les contrats d’autres entreprises d’assurance.

Devenir agent général d’assurance

Le Code des assurances précise les conditions d’exercice de l’agent général. Pour exercer, il doit notamment être immatriculé auprès de l’Orias, le registre des intermédiaires en assurance. Mais il ne peut s’immatriculer qu’après avoir justifié qu’il dispose d’une capacité professionnelle de niveau 1.

Il existe trois manières possibles de justifier ce niveau 1 :

  1. La possession d’un livret de stage de niveau 1. Cela induit une formation de 150 heures minimum. Cette formation peut s’effectuer au sein d’une entreprise d’assurance. Elle peut aussi s’effectuer auprès d’une société de financement, d’un organisme de formation, d’un courtier ou d’un agent général.
  2. Une expérience professionnelle de 2 ans comme cadre ou 4 ans comme salarié. En cela, le salarié non-cadre doit avoir assumé des fonctions de production ou de gestion de contrats d’assurance. En cela, l’expérience doit avoir eu lieu en entreprise d’assurance, auprès d’un courtier ou d’un agent général.
  3. La possession d’un diplôme, titre ou certificat mentionné sur une liste fixée par l’article A512-6 du Code des assurances. Sont admissibles les Master toutes disciplines. Mais également la licence ou certificat de qualification professionnelle (CQP) dans la spécialité « finances, banque, assurance, immobilier ».

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Les métiers de l’assurance : Courtier en assurance

À ce jour, l’un des plus abordables des métiers de l’assurance. A l’instar de l’agent général, le courtier est un intermédiaire en assurance. Cependant, le courtier exerce son activité en absence de tout lien d’exclusivité contractuelle avec les entreprises d’assurance. Cela signifie qu’il a la liberté de choisir son domaine d’activité, les contrats qu’il veut proposer, etc. Il est dans l’obligation de s’immatriculer au Registre du commerce et des sociétés (RCS). Cependant, il est libre de se déclarer en tant que personne physique (commerçant) ou morale (société commerciale).

Le courtier ne peut proposer que les contrats des entreprises d’assurance avec lesquelles il a signé une convention de partenariat. Sa rémunération se fait donc sous forme de commissions. De plus, le portefeuille de clients lui appartient. Cela signifie qu’il peut le négocier librement lors de sa cessation d’activité.

En France, le courtage en assurance constitue un milieu dynamique. En effet, on y dénombre 25.000 courtiers qui emploient quelques 37.000 collaborateurs. De plus, l’absence de liens contractuels exclusifs avec les compagnies permet aux courtiers de se développer comme bon leur semble. Ainsi, des groupes de courtiers généralistes ont vu le jour. C’est le cas de Gras Savoye, Vierspieren ou encore Aon France. Ces structures qui emploient plusieurs milliers de salariés ont un chiffre d’affaires annuel qui dépasse les 300 millions d’euros. Le secteur compte également des courtiers grossistes qui conçoivent des produits d’assurance. Mais il compte aussi des courtiers spécialisés sur un seul type de produit, comme l’assurance construction par exemple.

En parallèle, de petites structures de courtage existent. A ce titre, on estime que 60% des cabinets de courtage en assurance comptent entre 1 et 3 personnes.

Devenir courtier en assurance

Pour exercer le métier de courtier, le Code des assurances a prévu les mêmes conditions que pour l’agent général. A savoir, être titulaire de la capacité professionnelle de niveau 1. Il précise que le courtier en assurance doit également satisfaire à des conditions d’honorabilité.

Comme vu avec le métier d’agent général d’assurance, il y a trois possibilités de justifier la capacité professionnelle de niveau 1 :

  1. La possession d’un livret de stage de niveau 1.
  2. Une expérience professionnelle de 2 ans comme cadre ou 4 ans comme salarié.
  3. La possession d’un diplôme, titre ou certificat mentionné sur une liste fixée par l’article A512-6 du Code des assurances.

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Les métiers de l’assurance : Chargé d’étude marketing

Parmi les métiers de l’assurance, on trouve également le chargé d’études marketing. C’est lui qui analyse les attentes des clients et l’offre de la concurrence pour garantir le succès commercial des nouveaux produits. Cela demande de l’organisation, de la méthode et de la rigueur. Sa principale compétence est la maîtrise des techniques de collectes et de traitement des informations ainsi que des statistiques. Également, il doit être un bon commercial. En effet, il doit aussi et surtout persuader de nouveaux clients ou sa direction.

Concernant l’exercice de sa fonction, plusieurs possibilités s’offrent à lui. Il peut ainsi exercer soit en entreprise, soit dans cabinet de conseil en marketing. Dans le premier cas, il travaillera en étroite collaboration avec l’ensemble des services. Cela inclut la direction, les équipes commerciales et marketing, les services de publicité et de communication. Le cas échéant, il travaillera sur différentes données qu’il recueille auprès de sociologues, d’enquêteurs, d’études statistiques, etc.

Devenir chargé d’étude marketing

Le métier de chargé d’étude marketing est l’un des métiers de l’assurance qui demande un haut niveau de formation. À ce titre, les Bac + 5 sont très appréciés dans le secteur. Cependant, ceci n’est pas restrictif puisque plusieurs cursus sont possibles. Ainsi, peuvent espérer devenir chargé d’étude marketing les titulaires d’un master des branches suivantes :

  • Master Pro Économie et Gestion mention marketing, spécialité marketing quantitatif ;
  • Gestion, Affaires Européennes et Internationales mention information contrôle études, spécialité chargé d’études économiques et marketing
  • Économie
  • Gestion
  • Gestion mention marketing spécialité marketing stratégique
  • Diplôme des grandes écoles de commerce (HEC, ESSEC, etc.)

Les métiers de l’assurance : Conseiller commercial

Le conseiller commercial est le plus accessible des métiers de l’assurance. Il établit et gère les contrats d’assurance des clients. A l’écoute, dynamique, et pédagogue, il doit être doté d’un excellent relationnel. En effet, c’est lui qui démarche le client et lui propose des garanties adaptées à ses besoins. Il doit pour cela être à l’aise. Et cela dans toutes les formes de communication. Pour être réactif et optimiser son travail, il  dispose d’une palette d’outils numériques adaptés.

Le conseiller en assurance organise la prospection, conseille, négocie et conclue les contrats. Il réalise également le suivi d’un portefeuille de clients. Il acquière au quotidien une connaissance vaste de l’assurance. Aussi, le poste de conseiller commercial permet d’évoluer vers d’autres métiers de l’assurance. Un simple conseiller peut ainsi gravir les échelons et devenir responsable d’équipe, chargé d’études marketing. Il peut même envisager de se mettre à son compte en devenant courtier ou agent général d’assurance.

Quelle formation pour devenir conseiller en assurance ?

Pour devenir conseiller commercial, il est nécessaire en général d’avoir une formation commerciale. Selon le poste, son niveau varie entre Bac +2 et Bac+5. Les profils les plus courants sont ceux issus des formations suivantes :

  • BTS Négociation Digitalisation de la Relation Client (NDRC, ex-NRC)
  • BTS Management des Unités Commerciales (BTS MUC), remplacé depuis 2019 par le BTS Management Commercial Opérationnel (BTS MCO)

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Les métiers de l’assurance : Mandataire d’assurance

Le mandataire d’assurance est un intermédiaire en assurance. Toutes les formes juridiques sont possibles pour un mandataire d’assurance, en tant que personne physique ou morale. Il peut donc être au choix autoentrepreneur, ouvrir une société ou exercer une profession libérale.

En théorie, il développe son activité dans le respect des mandats qui le lient avec une ou plusieurs entreprises d’assurance.

Dans la pratique, on trouve trois catégories de mandataires :

  1. Ceux qui travaillent en exclusivité avec une seule entreprise d’assurance. Dans ce cas, ils ne sont ni courtier, ni agent général, ni salarié de cette entreprise. On les appelle mandataires d’assurance liés.
  2. Ceux qui travaillent en double exclusivité. Cela signifie qu’ils travaillent avec une entreprise mandante pour certaines branches et une autre entreprise mandante pour d’autres branches. On les retrouve ainsi dans de nombreuses banques. Celles-ci distribuent les contrats non-vie d’une entreprise d’assurance et les contrats vie d’une autre entreprise d’assurance.
  3. Ceux qui travaillent sans exclusivité, avec un ou plusieurs mandats.

Pour l’année 2019, 2 586 mandataires d’assurance sont immatriculés, dont 1 838 mandataires liés. Également, précisons que 99 % des mandataires liés sont des personnes physiques 89 % des mandataires non liés des personnes morales. De nombreux mandataires sont des entreprises commercialisant de l’assurance à titre accessoire.

Devenir mandataire d’assurance

Le Code des assurances précise que les conditions d’exercice de ce métier de l’assurance. Ainsi, le mandataire d’assurance doit avoir la capacité professionnelle. Cependant, le niveau de capacité professionnelle requis dépend de plusieurs éléments. Il s’agit principalement de la qualité du mandataire, du mode de distribution et du type de contrats commercialisés :

  1. Niveau 1 : Si le mandataire est un établissement de crédit ou une société de financement. A titre d’exemple, le cas d’une banque qui commercialise les contrats d’assurance d’une entreprise d’assurance mandante.
  2. Niveau 3 : Si le mandataire exerce son activité d’intermédiation à titre accessoire de son activité principale. Concrètement, il s’agit des contrats d’assurance vendus en complément d’un autre produit. Par exemple, un opérateur téléphonique qui vend des contrats d’assurance casse-vol pour les téléphones.
  3. Niveau 2 : Tous les autres cas de figure. Le niveau 2 est demandé pour tout mandataire commercialisant des contrats d’assurance en activité principale, en étant mandaté par une entreprise d’assurance.

Les métiers de l’assurance : Mandataire d’intermédiaire d’assurance

Parmi les métiers de l’assurance, nous trouvons aussi le mandataire d’intermédiaire d’assurance. Comme son nom l’indique, c’est un intermédiaire en assurance. A la différence du mandataire d’assurances, il conclue ses mandats avec un intermédiaire d’assurance. Celui-ci peut-être soit courtier, soit agent général, soit mandataire.

Toutes les formes juridiques sont également possibles pour le mandataire d’intermédiaire d’assurance, en tant que personne physique ou morale. Aussi, il développe son activité dans le respect des mandats qui le lient avec un ou plusieurs intermédiaires d’assurance. Toutefois, afin de ne pas être requalifié en contrat de travail salarié, certaines conditions doivent être respectées. Ainsi, il ne doit pas y avoir de lien de subordination entre le mandataire d’intermédiaire et son mandant. Cela se traduit par une liberté des horaires, l’absence d’objectifs chiffrés, etc.

Devenir mandataire d’intermédiaire d’assurance

Comme pour le mandataire d’assurance, le mandataire d’intermédiaire doit avoir une capacité professionnelle. Le niveau de cette capacité dépend de sa qualité, du mode de distribution et du type de contrats commercialisés. Ces critères sont les même que pour les mandataires d’assurance.

  1. Niveau 1 : Si le mandataire d’intermédiaire est un établissement de crédit ou une société de financement. A titre d’exemple, le cas d’une banque qui commercialise les contrats d’assurance d’une entreprise d’assurance mandante.
  2. Niveau 3 : Si le mandataire d’intermédiaire exerce son activité d’intermédiation à titre accessoire de son activité principale. Concrètement, il s’agit des contrats d’assurance vendus en complément d’un autre produit. Par exemple, un opérateur téléphonique qui vend des contrats d’assurance casse-vol pour les téléphones.
  3. Niveau 2 : Tous les autres cas de figure. Le niveau 2 est demandé pour tout mandataire d’intermédiaire commercialisant des contrats d’assurance en activité principale, en étant mandaté par un intermédiaire en assurance.

Selon le rapport annuel 2018 de l’ORIAS, on compte 23 265 mandataires d’intermédiaires d’assurance en France. Précisons que 69 % de ces mandataires d’intermédiaires sont des personnes morales.

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